Une collaboration étroite avec les professionnels de l’archéologie (Eveha, Inrap, CDA Finistère et Morbihan) et les prospecteurs bénévoles de la région Bretagne, indépendants ou issus du milieu associatif (CERAM, CERAPAR, CFRA), a été engagée.
Une fiche d’enregistrement de site mise à disposition de l’ensemble des prospecteurs facilite la mise en commun des données >>> FicheTerrain_formulaire
La prospection pédestre, une étape indispensable
Objectifs : Identifier les districts miniers et métallurgiques et suivre dans le temps la répartition des zones de production.
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Identifier les zones de production (mines et ateliers)
Minière -
Obtenir des éléments de datation :
– soit par le mobilier associé (mais souvent rare, voire absent)
– soit par l’étude typologique (uniquement pour les déchets de réduction du minerai de fer, mais manque de precision).
Pour le fer, la typologie des scories ne permet pas de connaître leur période de production au-delà d’une distinction entre âge du Fer (scories piégées, avec leur morphologie spécifique et leur taille imposante qui semble augmenter au fil des siècles, de 50 à 120 cm de diamètre et parfois près de 100 cm de haut, pour un poids estimé entre 200 et 550 kg) et périodes romaine et médiévale (scories coulées). Le passage aux scories coulées, qui implique l’utilisation d’un autre type de bas fourneaux, pourrait avoir lieu dès la fin de l’âge du Fer. Toutefois, quelques datations obtenues sur des charbons inclus dans des scories piégées laissent penser que cette technologie a encore perduré pendant une ou deux centaines d’années après la conquête romaine. La transition vers les scories coulées n’est pas non plus forcément synchrone dans tous les secteurs de production.
Par la suite, l’apparition des hauts fourneaux, qui produisent des laitiers, marque une autre étape de production entre le début de la période moderne et le XXe siècle.– soit par des datations radiocarbone des charbons encore emprisonnés dans les scories
=> afin de suivre dans le temps l’évolution, l’organisation et le fonctionnement des zones de production
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Pour le fer, les ateliers les plus anciens remonteraient à la période hallstattienne. Ils ont été mis au jour à proximité d’une petite mine souterraine en forêt de Paimpont (Vivet 2007). Le Massif armoricain pourrait correspondre à une zone de production majeure durant l’âge du Fer, en Europe de l’Ouest, puisque près de 400 sites de cette période ont déjà été répertoriés.
Cette activité a perduré jusqu’en 1966, date à laquelle les installations d’Inzinzac-Lochrist (Morbihan) ont fermé leurs portes.
Lien >> Rapport de prospection thématique 2022 Mines et métallurgie du fer en Basse-Bretagne, de l’âge du Fer à la période Moderne : http://bibliotheque-numerique-sra-bretagne.huma-num.fr/s/sra-bretagne/item/32956